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 Sujet du message: meilleurs que les anglosaxons ?
UNREAD_POSTPosté: Sam Fév 24, 2007 12:34 pm 
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penelope a écrit:
Un jour dans quelques années j'aurais sûrement gravi les échelons.

Nous te le souhaitons tous !

Citation:
ce que je veux c'est convaincre le lectorat français qu'il existe des auteurs
français de fantastique SF et polar aussi bon voire meilleur que les anglosaxons.

J'aimerais pouvoir applaudir mais, ici et maintenant, cela ne me semble pas vrai.

Le génie n'est pas affaire d'argent, et la littérature française en a abrité plus
que sa part au fil des siècles. Il y en aura d'autres, pourquoi pas en SF
et en polar, et c'est l'honneur des éditeurs que de leur donner les moyens
d'éclore.

Mais ce sont des genres récents et qui, pour moi, n'ont encore produit
aucun vraiment grand écrivain, tous pays confondus. Entendons-nous
bien : je parle de l'envergure d'un Homère ou d'un Shakespeare,
à la rigueur d'un Hugo ou d'un Proust... Celui qui s'en rapproche le plus
en SF reste pour moi Robert Heinlein, pour lequel j'ai une admiration
sans réserve — mais même lui est encore loin du compte !

Génies à part, donc, la qualité de la production littéraire nationale dépend
en partie des moyens dont disposent les auteurs. Quelqu'un qui peut
consacrer tout le temps nécessaire à son art aura une chance d'atteindre
son meilleur niveau. Ce sera bien plus difficile pour celui qui doit bosser
à côté pour assurer les fins de mois, ou produire trois romans par an
pour simplement maintenir la tête hors de l'eau. De même, la protection
que peut apporter un agent, la crédibilité induite par la reconnaissance
du genre par l'université et les médias, le dynamisme d'une vaste
communauté de pros et de fans, etc. sont des éléments importants.
A talent égal, il me semble qu'un bon auteur anglo-saxon de SF aura
souvent sa chance, là où un français ramera désespérément.

Pour n'en citer que deux, je pense par exemple que Serge Lehman
et Roland Wagner ont produit quelques textes courts de classe mondiale.
Ils en ont donc le talent. Mais, pour des raisons différentes, en vingt
ans de carrière, aucun des deux n'a donné le chef d'œuvre incontestable
qui le mettra dans la cour des grands anglo-saxons. (au boulot ! ;-) )


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UNREAD_POSTPosté: Sam Fév 24, 2007 1:48 pm 
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Bon, là, je ne suis pas vraiment d'accord.
Sauf bien sûr si on définit la science-fiction de manière limitée et j'oserais dire protégée par un certain nombre de règles (celles de Campbell, celles d'Asimov, celles explicitées plusieurs fois par Heinlein de la "speculative fiction", celles des "new wave" (éméricaine et britannique) ou celles de la hard science, plus la règle de base: être publié aux USA et reconnu par la SFWA, je crois qu'il existe en France des auteurs "au niveau des plus grands".
D'abord il y a ceux qui ont CREE ce qui n'était pas encore appelé "science-fiction", je veux dire Rosny Ainé et Maurice Renard.
Derrière eux et avant que la "SF"américaine ne s'approprie le terrain je crois que Jacques Spitz et quelques autres sont au moins égaux de leurs contemporains américains, et souvent supérieurs.
N'oublions pas rené Barjavel qui appartient sans aucun doute au roman scientifique français bien avant d'avoir écrit des mauvaises imitations de ses propres oeuvres ou des oeuvres américaines.
Citons assi ceux qui, sans avoir publié sous la "bannière (étoilée) de la SF", ont écrit des oeuvres de qualité incontestable, comme Robert Merle ou Pierre Boulle.
Quant à ceux qui ont publié leurs oeuvres sous la dite bannière, certains n'ont comme retard sur les américains que le fait de ne pas avoir été reconnus aux USA: Nathalie Henneberg, Francis Carsac, Jacques Stenberg, Stefan Wul ou, pour arriver dans la "génération présente", Serge Lehman, Roland Wagner, Laurent Génefort, Joelle Wintrebert et, derniers arrivés, Colin Marchika, Johan Héliot ou Catherine Dufour.
Ils ne "jouent pas dans la cour des grands", normal: il est écrit à l'entrée de la dite cour: entrée réservée aux seulls américains (britanniques tolérés); on ne lira pas les textes qui n'ont pas été écrits au départ en anglais (même si traduits)".
Alors oui, si on truque le jeu de cette manière, si on postule que n'appartient à la SF que la production anglo-saxonne, on peut écrire ce que tu as écrit.
Georges qui a reporté ce début de discussion sur son blog...

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UNREAD_POSTPosté: Sam Fév 24, 2007 2:39 pm 
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gbo1950 a écrit:
Bon, là, je ne suis pas vraiment d'accord.
(...) je crois qu'il existe en France des auteurs "au niveau des plus grands".
D'abord il y a ceux qui ont CREE ce qui n'était pas encore appelé
"science-fiction", je veux dire Rosny Ainé et Maurice Renard.

Je parlais de la situation actuelle, ici et maintenant. Il va de soi que
l'histoire de la SF passe par la France (j'entends en fait : la francophonie
européenne), si même elle n'y trouve pas sa source. L'élan donné par
Jules Verne a été déterminant, mais il y a ceux que tu cites, et André
Maurois, et Gérard Klein, et d'autres.

Mais en fait de stature internationale, Gérard est probablement le dernier
auteur français dont quelques romans restent facilement disponibles
en traduction anglaise. On trouve quelques nouvelles de Jean-Claude
Dunyach dans des anthologies, mais c'est à peu près tout.
(je me limite aux traductions anglaises parce que je ne lis vraiment
dans aucune autre langue ; mais c'est aussi de loin le premier marché
mondial pour la SF, le second étant la France, il me semble...)

Citation:
pour arriver dans la "génération présente", Serge Lehman, Roland Wagner,
Laurent Génefort, Joelle Wintrebert et, derniers arrivés, Colin Marchika,
Johan Héliot ou Catherine Dufour.
Ils ne "jouent pas dans la cour des grands", normal: il est écrit à l'entrée
de la dite cour: entrée réservée aux seulls américains (britanniques
tolérés); on ne lira pas les textes qui n'ont pas été écrits au départ en
anglais (même si traduits)".

Nous ne sommes pas d'accord, en effet. Ceux-là, et quelques autres
prouvent simplement que la SF française est bien vivante, et de qualité.
Et je ne crois pas une seconde à tes panneaux : les meilleurs auteurs
français du passé sont disponibles, et lus, sur le marché américain ;
les éditeurs des plus grandes revues sont prêts à lire des textes de
français, parfois même en français. Simplement, le difficile problème
de la traduction relève encore un peu (trop) la barre...

Mais la question était de savoir si la production française était aussi bonne,
voire meilleure, que la SF anglosaxonne. Pour moi, non. L'an dernier,
j'ai applaudi des deux mains à l'avalanche de prix largement méritée
par Sylvie Lainé et Catherine Dufour, que j'apprécie énormément toutes
les deux. Malgré tout, les meilleurs textes que j'ai pu lire n'étaient pas français.

Sur la dernière décennie, il n'y a guère qu'une demi-douzaine de textes
français, tous courts, que je tienne pour vraiment mémorables, et dignes
de figurer dans les meilleures anthos internationales — « Déchiffrer la trame »,
de Dunyach, « Nulle part à Livérion », bien sûr, de Lehman, « La Notion
de génocide nécessaire », de Thomas Day... (j'arrête : les listes
exhaustives sont le meilleur moyen de se fâcher avec les copains).

C'est peu. Mais c'est aussi proportionné à la production... Les auteurs
français sont si peu nombreux que des pans entiers du genre sont laissés
à l'abandon : pas un seul auteur régulier de hard SF, par exemple.

Bref : compte tenu de la faiblesse des effectifs, la production française
me semble remarquable, et bien au-dessus de ce qu'on pourrait
espérer. Bien des pays non-anglophones peuvent nous l'envier.
Mais dans l'absolu, elle est devenue anecdotique — et le restera
à mon avis tant qu'une "bonne vente" traînera dans la gamme des
5 000 exemplaires plutôt que des 100 000, qui autoriseraint une vraie
professionalisation de tous les intervenants de la chaîne du livre.

Si un argument économique te choque appliqué à des livres, tu
accepteras peut-être de le considérer sur des événements comme
les conventions : la convention "nationale", c'est une centaine de
personnes autour d'un bar — et probablement encore bien moins
cette année. Une convention mondiale, c'est 5000 personnes,
et un budget dans la gamme du mllion de dollars. Pas comparable,
quelle que soit la qualité des intervenants et des organisateurs.


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UNREAD_POSTPosté: Sam Fév 24, 2007 9:10 pm 
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Effectivement, tout est une question d'économie, je te l'accorde. N'importe quel auteur (ou convention) américain mobilise d'un seul coup des quantits de lecteurs ou d'amateurs qui, en Europe, n'auraient de sens que si l'Europe entière, de Gibraltar à l'Oural, constituait un "marché" uni, si les livres publiés à Paris étaient avant même d'être "mis sur le marché international", déjà disponibles de Sagrès à Tcheliabinsk, si l'organisation d'une convention touchait d'un seul coup les 300 millions d'Européens..
Si l'UE a commencé bien timidement à se donner la structure de base pour lutter sur les productions agricoles ou industrielles contre cette différence d'échelle, il ne semble pas à court terme que rien ne soit envisageable sur les plans littéraires (SF et reste de la littérature), sur le cinéma, la chanson, ... Bon, peut-être des arts vraiement internationaux comme la peinture, la sculpture, la musique ou la danse font-ils exception...
Simplement cela n'a plus rien à voir avec une qualité plus ou moins grande des écrivains francophones par rapport aux anglosaxons.
Et je parlais des francophones, ais cela s'applique aussi bien aux espagnols, aux italiens, aux allemands...
Seuls les écrivains de l'Est ont un marché sur lequel ils peuvent jouer de manière aussi visible que les américains; mais comme, de Paris, on ne les voit pas...

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UNREAD_POSTPosté: Sam Fév 24, 2007 10:51 pm 
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Caliban a écrit:
Les auteurs français sont si peu nombreux que des pans entiers du genre sont laissés
à l'abandon : pas un seul auteur régulier de hard SF, par exemple.

A qui la faute ? JB Capdeboscq est en grève illimitée ?


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UNREAD_POSTPosté: Sam Fév 24, 2007 10:58 pm 
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gbo1950 a écrit:
Si l'UE a commencé bien timidement à se donner la structure de base pour lutter sur les productions agricoles ou industrielles contre cette différence d'échelle, il ne semble pas à court terme que rien ne soit envisageable sur les plans littéraires (SF et reste de la littérature)

Pourquoi ? La traduction systématique de toute la littérature administrative de Bruxelles est l'une des priorités de l'UE. Ca marche bien, c'est original, ça crée du lien, ça donne du boulot à des tas de traducteurs. On pourrait faire quelque chose du même genre pour les fictions (pas toutes, bien sûr !), encourager et financer les coéditions européennes, imposer à tout candidat à un diplôme européen de traduire quelques pages dans sa langue, donner des cours de langue vivante à tous les chômeurs... Ca coûterait moins cher que la politique agricole commune !


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UNREAD_POSTPosté: Dim Fév 25, 2007 7:11 am 
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Psill a écrit:
gbo1950 a écrit:
Si l'UE a commencé bien timidement à se donner la structure de base pour lutter sur les productions agricoles ou industrielles contre cette différence d'échelle, il ne semble pas à court terme que rien ne soit envisageable sur les plans littéraires (SF et reste de la littérature)

Pourquoi ? La traduction systématique de toute la littérature administrative de Bruxelles est l'une des priorités de l'UE. Ca marche bien, c'est original, ça crée du lien, ça donne du boulot à des tas de traducteurs. On pourrait faire quelque chose du même genre pour les fictions (pas toutes, bien sûr !), encourager et financer les coéditions européennes, imposer à tout candidat à un diplôme européen de traduire quelques pages dans sa langue, donner des cours de langue vivante à tous les chômeurs... Ca coûterait moins cher que la politique agricole commune !

Voyons, tu oublies la loi de Murphy et celle du Concombre masqué (e=mr²).
D'ici à ce qu'on fasse quelque chose qui soit utile et n'emm. personne.... :lol:

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UNREAD_POSTPosté: Dim Fév 25, 2007 7:15 am 
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Psill a écrit:
Caliban a écrit:
Les auteurs français sont si peu nombreux que des pans entiers du genre sont laissés
à l'abandon : pas un seul auteur régulier de hard SF, par exemple.

A qui la faute ? JB Capdeboscq est en grève illimitée ?

Vous oubliez quand même Laurent Génefort qui est l'auteur le plus "hard sf" que nous ayons en France, et Jean-Louis Trudel au Canada, et j'en connais quelques autres qui n'écrivent pas un roman de SF sans avoir contrôlé auprès de spécialistes l'exactitude de leurs affirmations... 8)

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UNREAD_POSTPosté: Dim Fév 25, 2007 9:16 am 
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gbo1950 a écrit:
Vous oubliez quand même Laurent Génefort qui est l'auteur le plus "hard sf" que nous ayons en France


{mauvaise foi}Laurent Genefort écrit de la SF ? En fait j'étais même pas sûr qu'il écrivait...{/mauvaise foi}

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UNREAD_POSTPosté: Dim Fév 25, 2007 4:08 pm 
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nootilus a écrit:
gbo1950 a écrit:
Vous oubliez quand même Laurent Génefort qui est l'auteur le plus "hard sf" que nous ayons en France


{mauvaise foi}Laurent Genefort écrit de la SF ? En fait j'étais même pas sûr qu'il écrivait...{/mauvaise foi}

"Omale, ô désespoir".... :lol: :lol: :lol:

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UNREAD_POSTPosté: Lun Fév 26, 2007 2:04 am 
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Localisation: A travers les cieux, l'espace et le temps...
Bon voila, je suis absetne deux jours et ça se crèpe déjà le chignon sur une phrase de mon cru, et Caliban mon cher, je défendrai jusqu'à ma mort une certaine spécificité française, un âge d'or qui existe dans le coeur de beaucoup de lecteurs, et sûrement aussi d'écrivains.

Pour moi le problème est double et il est aussi vicieux que le cerlce qu'il entraîne tu vas comprendre.

Aujourd'hui les seuls ventes réellement intéressantes réalisées en SF en FRance, le sont par des auteurs souvent pas de SF et trop souvent Américains.. livres de poches ou autres ... c'est la seule chose qui se vend..; normal, c'est plus facile de publier un livre en placardant un énorme bandeau qui dit : 10 0000 00000 exemplaires vendus au USA!!! et hop tout le monde se l'arrache. Même si c'est de la merde.

Alors forcement, le petit français qui dans son coin a écris un super bouquin de SF se dit : à quoi bon. Ile ne le prendront pas. Et il aura raison, il n'existe à l'heure actuelle, en dehors des maison de micro-édition comme la mienne, plus aucun aucun éditeur qui prendra de risque sur un auteur inconnu.

C'est la loi du marché qui veux ça.
Moi j'ia décidé de faire autrement, je ne dis pas qu'une jour je ne ferai pas comme eux, j'espère un jour en être à le faire, ça prouverai que je suis loin au dessus de la couche de paquerettes où je stagne pour le moment, mais ça laissera aussi la place à d'autres structures pour faire confiance à des petits auteurs, c'est la vie.

Péné

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you don't really want to mess with me tonight
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UNREAD_POSTPosté: Lun Fév 26, 2007 5:02 am 
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nootilus a écrit:
gbo1950 a écrit:
Vous oubliez quand même Laurent Génefort qui est l'auteur le plus "hard sf" que nous ayons en France


{mauvaise foi}Laurent Genefort écrit de la SF ? En fait j'étais même pas sûr qu'il écrivait...{/mauvaise foi}


T'exagère... moi j'aime bien Laurent, et j'aime bien ce qu'il écrit aussi...

si si si.. :-)

Yann, Omalenaute...


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UNREAD_POSTPosté: Lun Fév 26, 2007 5:51 am 
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He he.. un débat de fond... je résistais, mais la je ne peux pas ne pas céder à la tentation polémique... :-)

Pour moi, la littérature, autant du point de vue de la lecture, que de l'écriture, est un divertissement pour oisif riche et cultivé, et éduqué. Seules des pays très riches, ont les moyens de s'offrir une classe de population importante qui a le temps (donc l'argent) de se consacrer à une occupation aussi complexe et chronovore que la lecture ou l'écriture de fiction... et donc de générer une économie attrayante pour les talents dans ce secteur

Et en plus, autre facteur agravant, la littérature de SF est une littérature de la modernité. Comme la modernité on ne sait plus ce que c'est vu qu'on a au moins trente ans dans la vue à ce niveau... cela me parait donc normal que les oeuvres fortes et novatrices au niveau SF, viennent plutôt de pays à la pointe de la modernité comme les USA ou le Japon...

Ceci dit, ça fait un moment que j'ai décroché de la lecture en général, pour ne plus m'intéresser qu'aux oeuvres audiovisuelles immersives...

Yann, NooTraître... :-)


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UNREAD_POSTPosté: Lun Fév 26, 2007 9:56 am 
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penelope a écrit:
Caliban mon cher, je défendrai jusqu'à ma mort une certaine spécificité
française, un âge d'or qui existe dans le coeur de beaucoup de lecteurs, et
sûrement aussi d'écrivains.

Tu veux dire que nous serions, en ce moment même, dans ce nouvel âge
d'or ? J'ai du mal à en reconnaître les signes. En tout cas, il serait temps
qu'il sorte du cœur des écrivains et se traduise en livres forts !

Citation:
le petit français qui dans son coin a écris un super bouquin de SF se dit :
à quoi bon. Ile ne le prendront pas. Et il aura raison, il n'existe à l'heure
actuelle, en dehors des maison de micro-édition comme la mienne, plus
aucun aucun éditeur qui prendra de risque sur un auteur inconnu.

Je te trouve bien pessimiste. Tous les éditeurs que je connais rêvent
de recevoir un grand bouquin d'un auteur inconnu ; la plupart sont même
prêts à accompagner les premiers pas d'un inconnu prometteur.
Simplement, le niveau moyen de ce qu'on leur offre ne leur paraît pas
forcément à la hauteur. Ensuite, on peut discuter du niveau auquel
il faut placer la barre — mais c'est précisément le boulot de l'éditeur
d'en décider.

De toute façon, je ne crois pas une seconde au scénario du "petit auteur
qui a écrit un super bouquin et renonce à le faire publier". Si le livre est
vraiment bon, non seulement il trouvera preneur, mais rien ne découragera
son auteur. Ce qui arrive plus souvent, c'est l'auteur qui renonce avant
d'avoir composé son livre, alors même qu'il avait à la fois de bonnes
idées et une jolie plume. Mais ça prouve seulement alors que ce n'était
pas vraiment un écrivain...

Cela dit, si c'est ce pessimiste même qui t'amène à t'engager dans l'édition
et à nous préparer de beaux livres de nouveaux auteurs, ne change rien,
surtout : fonce !


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UNREAD_POSTPosté: Lun Fév 26, 2007 10:43 am 
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yann.minh a écrit:
He he.. un débat de fond... je résistais, mais la je ne peux pas ne pas céder à la tentation polémique... :-)

Tu veux dire que tu vas troller à fond.... :D

Citation:
Pour moi, la littérature, autant du point de vue de la lecture, que de l'écriture, est un divertissement pour oisif riche et cultivé, et éduqué. Seules des pays très riches, ont les moyens de s'offrir une classe de population importante qui a le temps (donc l'argent) de se consacrer à une occupation aussi complexe et chronovore que la lecture ou l'écriture de fiction... et donc de générer une économie attrayante pour les talents dans ce secteur

Ou tu trolles, ou tu es exactement à l'opposé de la réalité: la littérature de masse est née avec l'imprimerie, Gutenberg entendait mettre la Bible dans TOUS les foyers. Et le nombre d'oeuvres, à commencer par les libelles politiques ou les romans populaires dès le 16° siècle, qui s'adressaient aux "unhappy many", dépasse de très loin celui des oeuvres "de luxe", pour "gens cultivés" (aux OGM? :lol: )

Citation:
Et en plus, autre facteur agravant, la littérature de SF est une littérature de la modernité. Comme la modernité on ne sait plus ce que c'est vu qu'on a au moins trente ans dans la vue à ce niveau... cela me parait donc normal que les oeuvres fortes et novatrices au niveau SF, viennent plutôt de pays à la pointe de la modernité comme les USA ou le Japon...

Les USA à la pointe de la modernité????? Au moins vingt ans que c'est un mensonge total.
Quant au Japon, il n'est ni moderne ni traditionnel, puisque, jusqu'à nouvel ordre, il parvient à marier les deux.
Et pour la SF littérature de la modernité, cela peut peut-être s'appliquer au sous-genre représenté par la hard science; pour le reste j'écrirais plutôt forme moderne (au sens d'"actuelle") de la littérature de réflexion. Et sur ce plan la France ou les autres pays d'Europe n'ont pas à rougir.


Citation:
Ceci dit, ça fait un moment que j'ai décroché de la lecture en général, pour ne plus m'intéresser qu'aux oeuvres audiovisuelles immersives...

Yann, NooTraître... :-)

NooTroll, tu veux dire.... :lol:

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