noocrypte.net

"L'éloge de la fuite" de Henri Laborit. à lire pour comprendre...

Je ne l'ai pas lu, mais je suppose que c'est en rapport avec la théorie développée dans Mon Oncle D'Amérique... ?

face au stress 3 solutions , L'attaque ou le combat, la fuite ou la maladie et la mort...

Mais dans ce contexte, je ne suis pas certain que le fait de "transformer" la souffrance en oeuvre, soit une fuite... j'y vois, plutôt une forme de combat, de lutte, mais qui au lieu de passer par le "physique", passe par la noosphère...

Yann, NooLutteur...

oui enfin là ça passe pas mal par le goulot de ma bouteille de vin si tu veux... remarque tant que ça finit pas dans la cuvette des toilettes c'est que ça va pas si mal que ça...

D'ailleurs de voir commentaires sur le forum je me dis que y'a moins pire que moi, y'a vous, qui aimez un truc super nullissime, mievre à mort.

Je plaisante.

Après la déprime en général je suis agressive, faut pas chercher dans 3 jours j'aurais envie de faire l'amour avec tous les mecs (ou presque) du forum.
Dans l'ordre de soutient... et puis pourquoi pas tous en même temps après.

Péné noodélirante.

Eh eh... oh oui, Pene... encore..


Yann, NooSoumis...

et vlan une gifle pour oser te moquer de moi, oui je sais t'attendait que ça.

Péné

vous voulez savoir à quel point je suis tombé bas hier dans la nuit ?

j'ai écouté en boucle la chanson de The Phantom of the Opera : all I ask of you.
C'est nul, mais ça fait du bien, tiens vous savez quoi je me demande si je vais pas essayer de le trouver sur daylymotion

Maintenant je me remonte le moral en lisant Bashfr.org

Péné

Oui oui....

ah j'ai compris alors... j'ai touché à l'universel alors avec ce texte, si tout le monde se retrouve un souvenir dedans...

bon j'accepte vos compliments,et je m'en vais vous en poster un autre, qui devrait tellement vous plaire... que même yann y va po s'en remett' dit.

Péné noodéesse universelle

Tant que tu n'écoutes pas Aimee Mann en boucle, le risque de suicide semble écarté…
I'm with stupid, Whatever ou Bachelor #2 sont de très beaux albums, mais cafardeux à souhait. Un plaisir à déguster à petite dose

Now that I've met you
Would you object to
Never seeing each other again?

(tordu à souhait comme situation, non ?)

oh non mon album suicide c'est Dummy de Portishead.

Mais je l'écoute dans mon bain maintenant.

Péné

Ca marche avec les gens qui ont du talent.
Et puis Pene, certaines blessures mettent tant de temps à guérir, sans qu'il n'en sorte rien. Toi, tu en fait quelque chose, et quelque chose de très beau. Alors courage! Toutes les plaies cicatrisent, un jour ou l'autre...

les albums suicides ??? ça marche qu'avec les groupes talentueux ???

j'ai compris ce que tu avais dit Zoe, t'en fait pas.

je suis pas certaine d'avoir du talent, j'écris avec mes tripes, oui mais ça ne fait pas de moi quelqu'un de talentueux, juste peut-être mais la justesse et le talent n'ont rien à voir.

J'aime pas me voir comme ça en tout cas parce que je me compare automatiquement à d'autre et là je me sens minable.

Péné

chuis d'accord avec Cherge (enfin Hubert).

Très beau texte.

M'enfin je tiens pas non plus à ce que tu nous fasse des dépressions en série hein.

rah bah là tiens celle qui me vient c'est que j'ia super peur de la mort...

Péné pas rationnelle du tout...

Il y a des jours où je ne devrais pas ouvrir les yeux le matin parce que ma journée est au dela de la torture mentale, parce que ce que je découvre dans ma journée me fait vaciller sur mes certitudes, parce que certaines choses lâchées innocemment par des êtres chers me troublent un peu plus qu'elles ne le devraient.
Et puis y'a des jours comme ça où je ne devrais pas fermer les yeux, parce que les images qui dansent derrière mes paupières génèrent des pensées que je ne devrais pas avoir, parce que ces images amènent des sentiments qui me sont interdits et parce que même la probabilité d'en discuter avec qui que ce soit est d'une absolue incongruité, qui pourrait comprendre.
Si y'a une personne qui a compris, mais cela ne me console pas pour autant, il n'a tellement rien à voir là dedans.

en bref y'a certaines rencontres qui vous font du bien tout en vous détruisant à petit feu à l'intérieur parce qu'un regard a suffit pour vous foutre en l'air des années de sagesse, parce que c'est innocent comme un enfant qui met sa main dans le feu, léger comme le pollen qui vous flingue les yeux, doux comme un bonbon en sucre qui vous carie les dents, chaud à vous en faire transpirer dans le froid de la nuit, et parce qu'en plus et c'est là le plus terrifiant dans cette histoire à la con ... c'est que l'un comme l'autre on a rien demandé, on a rien fait pour enfin moi en tout cas j'ai juste été moi et ... l'autre, bah j'en sais rien, je ne suis pas dans sa tête.

et j'en suis là, je ferme les yeux et je vois son visage souriant, ses dents humides, sa langue qui parfois pointe et que je voudrais mordiller doucement, prendre ses lèvres sur les miennes et l'embrasser à en perdre le souffle.
parce que je voudrais le toucher, coucher son corps sur le miens, prendre son corps en moi, tout... et que je ne peux pas, je ne le pourrais jamais ! et c'est ce mot qui m'angoisse ce jamais qui termine tout avant même le commencement.

Parfois je me demande même, si ce n'est pas cet énorme interdit entre nous qui ne nourrit pas mon délire. Parce que je sais que c'est impossible que je le veux plus et plus encore.

je me venge de ma frustration en faisant l'amour comme une furie, insatisfaite, juste soulagée;.. la jouissance obtenue ne remplace pas le vide que laisse cette impossible relation.

je crois que je touche enfin du doigt ce sentiment que je ne connais que trop bien : FRUSTRATION !!!

l'énormité de la chose ne se conçoit que dans la solution qui pourrait lui être apporter, il suffirait d'une seule fois, et tout ce désir mal placé, cette envie démesurée s'en irait comme elle venue... en quelques heures sous une couette...

et merde tiens !!!

pourquoi faut que ça me tombe dessus, encore, avec Roland, au moins c'était simple, il n'était pas près de moi. il était loin, je ne le croisais pas tous les jours. là c'est à la limite du supportable, j'adore traîner avec lui, j'adore discuter, j'adore sa façon d'être, et c'est un véritable ami.

remarquez je me trouve lassante à la fin toujours à retomber dans la même situation sans queue ni tête (enfin si il a les deux, c'est bien le problème lol)

je suis ce genre de femme, capable d'aimer un fantôme un être idéal fabriqué sur la base d'un être humain réel et une autre partie fantasmée, assemblage de mots et de regards que j'ai interprété dans un sens plutôt qu'un autre.
je suis une amoureuse, du genre qui papillonne, fidèle à 1000% à l'homme qu'elle a épousé mais qui a besoin de temps à autre de se brûler sous le regard d'un autre, désirer cet autre, l'avoir et hop... on passe au suivant.
mais là;.. là c'est juste douloureux partout en moi. c'est juste improbable, impossible et c'est un supplice.
et ça dure depuis... depuis le premier message que j'avais laissé ici.
ce n'était pas un appel au secours, même pas une bouteille à la mer, juste un message innocent, pourquoi alors a-t-il fallu qu'il vienne foutre son nez dedans.
pourquoi a-t-il fallu que je le laisse entrer dans ma tête ?
Pourquoi n'ai-je pas vu le danger qu'il représentait pour moi, pour ma santé mentale, pour mon bien être. Parce qu'il était juste gentil, amicale, parce que ses mots avaient la simplicité de la sincérité ?

Et tout commence toujours par juste quelques mots, quelques compliments, une complicité innocente, ça va prendre une ampleur incroyable avec une question et une réponse qui vont me laisser interdite, incapable de penser plus loin que ce qu'il a dit.
Le pire c'est que j'ai essayé de lui expliquer, de lui dire ce que je ressentais, je ne suis même plus certaine de ce qu'il m'a répondu ni même s'il l'a fait.
Et maintenant ça me remonte des tripes, ça enveloppe mon ventre et j'ai juste envie de hurler tout le temps. Quand je le vois, je la joue comme toujours, discrète, essayant au maximum de ne pas croiser son regard, je lui parle, je rigole avec lui comme si de rien n'était.
Je ne peux pas le toucher, même pas dans un geste involontaire, ça déclenche en moi des vibrations qui m'ébranlent sur toutes mes fondations. Et s'il m'embrasse alors je respire un grand coup pour ne pas lui communiquer mon trouble.
Mais chaque fois que je plonge mes yeux dans les siens, c'est à la recherche d'un éclair de désir, un sentiment, à chaque fois, c'est juste le grand vide du rien, il me regarde mais ne me voit pas comme moi je le vois. Je le regarde et je le vois nu.
Je voudrais juste qu'il ne me parle plus, qu'il ne me regarde plus, qu'il n'existe pas, qu'il ne soit plus dans ma vie et pourtant, perdre son amitié et son avis me serait insupportable, perdre un ami pour ce genre de chose c'est juste la pire chose qui pourrait m'arriver.

Voilà, vous pouvez me trouver agaçante de répétition, lassante dans mes sentiments de frustrée premier degré, ma haïr de venir m'épencher ici plutôt qu'ailleurs, mais j'avais besoin de le dire.
Maintenant je retourne noyer mes larmes de frustration dans ma petite bouteille de vin.